Les habitants de la cité se sont mobilisés depuis hier pour les préparatifs de cet événement majeur. La ville a été minutieusement nettoyée, chaque recoin étant méticuleusement inspecté. Depuis ce matin, toute la population s’est rassemblée sur la place Mgamidji, qui sera le lieu central des festivités et qui accueillera les 12 Ngazidja à partir de midi.
Cette année, la célébration s’annonce particulièrement significative, car la ville prévoit d’intégrer la commémoration des événements tragiques du Mawlid de l’année précédente au cœur des festivités. Les sachets de biscuits qui seront distribués aux invités portent la mention “Mbeni, 12 octobre 2022 au 12 octobre 2023, un an depuis que nous avons été brutalisés pour avoir célébré la naissance du prophète.”
La ville de Mbeni a été le théâtre d’événements tragiques qui ont profondément perturbé la région.
La ville s’apprêtait à célébrer l’anniversaire du prophète Mohamed le mercredi 12 octobre à 15h30, comme le veut la tradition chaque année. Cependant, le gouvernement avait décrété le 28 septembre, par le biais du ministère des finances, que les cérémonies de Maoulid se tiendraient en soirée les jours de la semaine afin de lutter contre l’absentéisme dans l’administration publique. Malgré cette décision, la commémoration était toujours maintenue.
Dans ce qui semble être une démonstration de force , la gendarmerie est intervenue en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Les jeunes ont répliqué en lançant des projectiles, et les forces de l’ordre ont fait usage de balles réelles, selon plusieurs sources. Les affrontements ont entraîné une vingtaine de blessés dont plusieurs cas graves.
C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès d’une icône de la femme comorienne Mtaoikali Mkouboi Abdoulkahar de Mbeni, survenu à Mombassa au Kenya le mardi 16 février. Cette maman généreuse est une des grandes dames militantes de la première heure de la cause féminine dans notre pays.
Je me suis entretenu avec elle à plusieurs reprises dans le cadre de mes travaux de recherches universitaires qui remontent à avril 2013. Nos discussions portaient sur son militantisme dans le mouvement Ukintsi-Uwo de Mbeni, créé fin 1976 par des enseignants militants du mouvement Msomo wa nyumeni ou « Culture Nouvelle » tels que feu Mohamed Siradji Mohamed Mouhssine et feu Nassur Mohamed Lali qui ont, eux aussi, nous ont quitté, il y a de cela quelques mois.
Mariama Said Mohamed Charif a soutenu avec succès sa thèse de doctorat ce vendredi 15 décembre devant les membres de son jury de soutenance. Après avoir exposé les faits marquants de sa thèse intitulée « Architecture et Étude d’un système Électrique Hybride Destiné à l’Autonomie d’une zone Rurale », Mariama a su répondre aux questions qui lui ont été posées à la satisfaction du jury. Le jury a ainsi validé sa thèse faisant d’elle Docteur En électronique.
Nous rappelons que selon les informations publiées sur la base de données « theses.fr », cette thèse a été préparée à l’université de Lorraine initialement sous l’intitulé « Architecture et commande de systèmes électroniques de puissance destinés au couplage de sources ENR et d’éléments de stockage au réseau électrique »
En fin, nous ne manquons pas de rappeler l’importance de tels travaux pour un pays tel les Comores qui manque cruellement de ressource d’énergie.
La direction de la publication de mbeniminara.com adresse ses félicitations à Madame Mariama Said Mohamed et lui souhaite bonne continuation dans ses aventures de recherches.
Le comité anti Covid-19 de Mbeni a présenté un bilan financier en public dans l’apres midi de ce samedi 18 juillet 2020. Ce bilan a été salué par les villageois comme en témoigne Mohamed Miradji Lihoma sur un commentaire posté sur son mur Facebook.
La transparence, la rigueur dans la gestion était le maître mot.
Mohamed Miradji Lihoma
Nous rappelons qu’au tout début du covid-19, des groupements de bénévoles se sont créés un peu partout dans les villes et villages des Comores pour lutter contre le covid-19. Ces comités ont, sans nul doute, tenu le rôle le plus important en matière de prévention en distribuant, en masse et gratuitement, des masques et en procédant à des opérations de sensibilisation auprès de la population.
Nous avons l’immense tristesse de vous faire part du décès d’Al haj Youssouf Abdallah, connue de tous par son surnom “Mnachaya”, survenu à Madagascar en ce samedi 13 juin.
Mnachaya était un grand commis de la ville de Mbeni. Il a passé sa vie à servir cette ville dès que l’occasion se présentait à lui. Il était connu de tous sûrement pour son engagement pour la ville de Mbeni mais aussi car c’est un des derniers hommes de la cité à avoir gardé la tradition de macher du Chileo.
Les messages d’hommages et anecdotiques se multiplient sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de son décès.
MNACHAYA, l’homme, le cœur dans la main, avait la capacité de plaisanter et cohabiter avec toutes les générations, tous les courants politique et de pensée sans distinction aucune. C’était un père pour nous tous.
Je rends un vibrant hommage à celui qui m’a fait porté mon Draguila et mon Kiemba de Mru mdzima le jour de mon mariage, je garde ce bon souvenir. Repose en paix, cher père, cher ami.
Les messages que nous avons pu lire témoignent tous d’une chose: Mnachaya était un homme jeune d’esprit qui savait danser autant avec ses pairs qu’avec les jeunes.
L’équipe mbeniminara.com présente ses condoléances à sa famille et à la ville de Mbeni. Nous avons une pensée spéciale pour ses enfants, Ahamada Mnachaya, Nassuhouddine, Abdourkarim, Soifouata et le reste de la famille.
Que le seigneur lui réserve les plus hauts rangs du paradis Amin.
Al-rabita alkhayria al-islamiya, association représentant les Ulémas Comoriens a tenu une réunion aujourd’hui samedi 13 juin suite à laquelle Dr. Abdoulhakim Mohamed Chakir est désigné nouveau président succédant ainsi à Cheick Aboubacar Said Abdillah Djamalilaili qui dirigeait cette association jusqu’à sa nomination au poste de moufti de la République après le décès de l’ancien moufti, Charif Toihir Bin Said Ahmed Maoulana survenu le 8 avril dernier.
Cette désignation fait en présence du nouveau moufti semble faire l’unanimité des Ulémas préservant ainsi ce qui semble être une tradition pour cet association qui a connu jusqu’ici seulement 3 dirigeants depuis sa création en 1985 à l’initiative de Moufti Saïd Mohamed abdourahmane, premier dirigeant de cet instance non gouvernementale mais qui pèse au niveau politique notamment pour les affaires religieuses. Le deuxième dirigeant de cet association fut Feu Fundi Mohamed charif, succédé par Cheick Aboubacar Said Abdillah Djamalilaili et désormais Dr. Abdoulhakim.
Nous rappelons qu’à la nomination du nouveau moufti, certains citoyens dont Mladjao Abdoul Anlym, fils de Mohamed Mladjao, une figure emblématique du chiisme aux Comores, ont exprimé leur crainte de voir les hostilités envers les Comoriens de confession autre que islam sunnite gagner de terrain. Ils craignent que le nouveau moufti formé à Médine n’utilise son poste pour tenter d’imposer une pensée unique qui viendrait de la péninsule Arabe.
Nous supposons que leur craintes sont grande maintenant que les deux haute personnalité du pays sont formé à la même université de Médine. Nous espérons que les deux hommes parviendront à rassurer les citoyens et à réduire ses craintes. Nous prions également pour qu’ils arrivent à maintenir les Comoriens unis dans la paix et la tolérance tel leurs prédécesseurs.
C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès du grand Moufti Said Toihir Said Maoulana Djamalulail, survenu aujourd’hui, à l’age de 85 ans
Il y a moins de 48 heures, nous avions appris d’une source fiable que Moufti Said Toihir se trouvait dans un coma artificiel.
Le gouvernement cherchait à l’évacuer rapidement à l’étranger, mais la fermeture des frontière en prévention du coronavirus n’a pas arrangée les choses.
De nouveau, en ce mois de Mars, pendant cette crise sanitaire internationale, un des nôtres s’est éteint.
C’est donc avec une immense tristesse que nous vous faisons part du décès de l’ancien ministre des affaires étrangères Salim Hadji Himidi ben Mohamed bwana tocha, survenu en région parisienne, à l’âge de 75 ans.
Salim Himidi était celui qu’on peut qualifier sans ambiguïté d’un “homme d’État”. Il a passé toute sa vie à faire de la politique et à occuper des postes importants aux seins des différents gouvernements comoriens. Vous trouverez sur cette page un portrait de ce grand homme qui manquera l’ensemble des comoriens.
L’équipe du site Mbeni.fr présentons nos sincères condoléances à la famille du défunt, à l’ensemble de la diaspora de la ville de Mbeni et à l’ensemble de la diaspora comorienne en France.
Nous vous invitons également à respecter les mesures de confinement en cours et éviter de se déplacer pour la présentation de condoléances.
Qu’Allah couvre le défunt de sa miséricorde et fasse du paradis son demeure éternel. Amin.
Mise à jours: feu Salim Hadji Himidi est enterré au cimetière de Thiais, division 85, ligne 11, tombe 34
