Skip to content Skip to left sidebar Skip to right sidebar Skip to footer

Mohamed Taki Abdoulkarim

Homme politique/Président de la République fédérale islamique des Comores 1996-1998

Quatrième et dernier président de la République Fédéral Islamique des Comores, Mohamed Taki Abdoulkarim est né à Mbeni Hamahamet le 20 février 1936. Enfant de DJUMBE FUMU descendant du sultan MSAFUMU. C’est un enfant né comme nous le constatons dans une famille Aristocratique.

A sa naissance, le savant des sciences divinatoires Abdoulkarim Djumbé Fumu qui est son propre père, prévoit que son fils dirigera les Comores un jour. Remarquant la concurrence de pouvoir entre les autres régions son père n’a pas voulu dévoiler son fils pour qu’il ne soit pas tuer. Les voisins et les proches de son père témoignent qu’il était souvent habillé bizarrement et que son nom étais Takia pour éviter à ce que ce que le futur président ne soit pris par les ennemis.

Aux années du colonialisme l’éducation occidentale est accédée par les comoriens de l’Aristocratie c’est pourquoi Taki a eu la chance d’être envoyer à l’école Française. Fût obtenu son brevet d’étude et son Baccalauréat série Scientifique élémentaire aux années 60, il continu ces études dans une formation professionnelle et une école de travaux publics. Il obtient un certificat d’ingénieur des travaux publics en 1963.

Au retour aux Comores un grand déjeuner est organisé par les Mbeniens dont les membres du conseil du gouvernement sont invités. C’est l’occasion pour les Mbeniens de présenter leur élite devant toute les Comoriens. Après le déjeuner, il prononça un discours moral sur le rôle du conseil du gouvernement, demanda à ce que les postes du conseil soient occupés par des hommes plus compétents. Son mot du jour est “TSASI RIDJA”, un mot désignant l’arrivé des jeunes nouvellement diplômés. Soucieux de ce discours et de ce mot génique, les membres du conseil du gouvernement dirigés à l’époque par Said Mohamed Cheihk, se mettent en tableau ronde pour discuter les propos du nouveau élite car pour lui le mot “TSASI RIDJA” veut dire que les postes gouvernemental doivent être occuper par les nouveaux diplômés et non par les notables.
Dans quelques mois, Taki fut nommer Directeur des travaux publics à Anjouan.
Pendant cette période, il rencontra l’homme fort de l’île: Ahmed Abdallah Abderemane.
De son retour en Grande Comores, la politique l’oriente à se présenter député de sa région de Hamahamet en 1967. Soutenus par le “parti vert” au pouvoir dirigé par Said Mohamed Cheihk et les notables il fut voter député de la région.

Après une confrontation d’idéologie le “parti Vert” est rompu et plusieurs clivages hétérogène apparaissent qui vont fonder le parti PASOCO, RDCP…..ect il n’a pas attendu longtemps l’enfant du hamahamet crée son propre parti l’Union Démocratique des Comores (UDC) et sera nommé Secrétaire General. A la période des législatures de Said Ibrahim, Said Mohamed Djaffar et d’Ahmed Abdallah, il dirigea certains postes ministérielles dont en 1975 après l’indépendance il fut nommé Ministre de l’intérieur.

Après le coup d’Etat mené par Ali Soilihi le 03 Aout 1975, Taki se réfugie dans ce qu’on appelle le nid de l’oiseau c’est à dire dans sa ville natale. Au sein de ce dernier, il mena une résistance au putschiste et va jusqu’à créer un État dans un État. L’idéologie de Taki préoccupait plus à Ali Soilihi ce qui a provoqué l’intervention des putschistes à Mbeni, qui vont l’arrêté et l’emprisonné.
Taki est enfin devenu un Ganhdi aux Comores suite à cette emprisonnement. Libéré par Abdallah, Taki reste toujours soumis au pouvoir autocratique mené par son libérateur jusqu’en Décembre 1984 où il va rompre avec son vieux ami et fonde en France l’Union Nationale pour la Démocratie aux Comores (UNDC). Le parti devient populaire face à la communauté comorienne jusqu’à son arrivée au pouvoir dont celui-ci va subir une crise politique.
En 1990, après la mort d’Abdallah, il se présente comme candidat de son parti UNDC sur les élections présidentielles. Il sera battu par son rival Said Mohamed Djohar.
Après ces élections truqués, il se réfugie à nouveau en France jusqu’à un moment donné où il va collaboré avec son opposant au pouvoir. Les deux rivals (Taki et Djohar) vont se rivaliser à nouveau. A ce moment, Taki comme a l’habitude se trouve réfugier dans sa ville natale en se préparant à s’emparer du pouvoir. Une intervention Militaire est dirigé par le président sortant Azali Assoumani envahissent la ville de Mbeni. Provoquant des morts, des dégradations physiques, matérielles, et des volent, cette événements reste inoubliable par la population de Mbeni. Cette événement est connu sous le nom de “CHOUKA TERRA”.
Après le coup d’Etat de Bob Dénard, le 28 septembre 1995, Taki accepte de prendre le pouvoir avec Said Kemal.
En Mars 1996, il arrive au pouvoir avec plus de 64%. Il élabore une nouvelle constitution à la Veme République c’est à dire qu’il adopta un régime parlementaire. Il exhume la peine de mort et privilégia le système du bipartisme comme solution politique aux Comores.

Enfin après un voyage non prévu officiellement en Turquie le dernier président de la République Islamique des Comores trouve la mort à 62 ans le 06 Novembre 1998. Les suspicions sur les causes du décès seront vite ravalée malgré l’ouverture le 15 novembre d’une information judiciaire par le juge d’instruction Mohamed Abdou. Le plus absurde ni ces proches de famille ni les gouvernements comoriens n’ont poursuivit les instructions de cette mort.
La question est posée depuis ce temps qui était derrière cette mort?

Said Ali Hamidou

source: mbeniconnect